Chaire Mutations Agricoles
La Fondation Avril accompagne le déploiement la Chaire « Mutations Agricoles », créée en 2013 à l’ESA d’Angers. Cette Chaire s’appuie notamment sur les travaux de 8 enseignants-chercheurs en sociologie et économie. Le métier d’agriculteur subit des transformations profondes que la Chaire Mutations Agricoles de l’Ecole Supérieure d’Agricultures d’Angers (ESA) entend comprendre pour répondre aux interrogations des acteurs du monde agricole et rural. Les dynamiques collectives d’installation et de coopération entre producteurs et acteurs tiers sont au cœur des études tout comme celles liées aux technologies du numérique.
La Chaire organise deux conférences par an. Elle est également à l’initiative de « Esa Connect, le rendez-vous de l’agriculture connectée ».
En 2020, la chaire a facilité l’émergence de consortiums chercheurs-acteurs autour de projets expérimentaux concernant par exemple les marchés carbone ou encore des Paiements pour Services Environnementaux. Ces projets montrent le rôle des différentes formes de rétribution dans la mise en œuvre du changement par les agriculteurs. Ils soulignent l’importance de travailler sur la proposition de « bouquets de services environnementaux ».
La chaire a aussi pour vocation d’éclairer les mutations contemporaines de l’agriculture en rendant plus lisibles les apports des sciences sociales. C’est ce que les « Rendez-vous de l’agriculture connectée » ont proposé en novembre 2020, pour leur 5ème édition. Une dizaine d’experts d’horizons variés (sociologues, agriculteurs, étudiants, conseillers) ont interrogé la représentation de l’agriculture et ses pratiques auprès du grand public via les réseaux sociaux et autres outils numériques.
Pour revoir la 5ème édition de l’ESA connecte : « Débattre de l’agriculture et de l’alimentation via les réseaux sociaux »
« Nous menons une enquête qui consiste à rencontrer d’anciens agriculteurs ayant quitté le métier en milieu de carrière, de leur faire retracer leur trajectoire professionnelle et d’en tirer des enseignements. Je vois trois enjeux à ce projet : améliorer l’accompagnement de ces reconversions ; aider les agriculteurs à ne plus se sentir enfermés dans un métier qui ne leur convient plus ; faciliter l’installation de nouveaux agriculteurs qui conçoivent l’agriculture comme un moment dans une carrière plus mobile que ce qu’ont vécu leurs ainés ! »
Bertille Thareau, titulaire de la Chaire Mutations Agricoles à l’ESA